Bords de Loire autour de Bouguenais et village deTrentemoult

Publié le 1 Mai 2018

Après une semaine de météo hésitante, la petite brume matinale augurait d’un bon départ pour cette journée dans la « Grande Vallée ».

En effet, comme pronostiqué, le soleil nous attendait à la descente du bus au village de Port Lavigne.

Les 59 randonneurs pouvaient espérer profiter d’une belle journée printanière.

Les organisateurs avaient programmé pour le matin, une randonnée dans les étiers et marais autour de Bouguenais pour finir sur les bords de Loire à la pause déjeuner. L’après-midi, fût consacrée à une flânerie dans les ruelles de la cité de Trentemoult à l’historique très riche et varié sous un soleil incitant au farniente sur les berges ligériennes.

Départ de notre randonnée du matin dans un air printanier propice à la marche le long du chemin de halage, avant de longer les faubourgs de Bouguenais.

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Bouguenais :

Après avoir été ville gallo-romaine et équipée d’une motte féodale au Moyen Age, le nom actuel de la commune viendrait d’une famille seigneuriale du XXè, vassale du Duc de Bretagne, ayant pour nom BOUGON.

La ville de Bouguenais a réhabilité les marais et les prairies de la Mandine afin de restaurer leurs potentialités d'accueil des oiseaux d'eau et de sensibiliser un large public  à la protection de la nature.

 

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Passage en sous-bois, éclosion de fleurs discrètes dans le silence de la nature,

Passage en sous-bois, éclosion de fleurs discrètes dans le silence de la nature,

maison noble de la Caillère:

Cette demeure de charme dissimulée derrière les arbres sur l’autre rive,est une demeure classique du 19è siècle. Elle est le témoin du fonctionnement des domaines agricoles de l’époque avec des pressoirs, des granges et des hangars à proximité : exemple de tout le nécessaire pour une exploitation viticole qui fonctionnait avec les habitants du village de la Matrasserie tout proche. L’agrément de l’habitation n’est pas oublié : le manoir est entouré d’un beau parc où l’on trouve de magnifiques chênes centenaires et une chapelle du 18è siècle.

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Zone humide des bords de Loire :

La commune de Bouguenais compte 660 ha de zones humides soit plus de 20% de son territoire.

Les espaces les plus proches de la Loire forment un ensemble diversifié réparti entre les vasières et les coteaux.

Cet écosystème spécifique est profondément lié aux niveaux du fleuve et aux précipitations.

Les étiers et canaux connectés à la Loire, servent à relier et à irriguer les différents milieux.

Ces zones humides sont occupées à 70% par des prairies. Submergées en hiver, lors des hautes eaux, elles servent de pâturage en été pour les animaux d’élevage et de zone de reproduction pour de nombreuses espèces (oiseaux, insectes,…).

Observation de ragondin se séchant au soleil, parcours sur les rives des multiples cours d’eaux irrigant les campagnes. Vestige d’ancienne écluse, témoin d’un passé actif comme celui de la Roche Ballue.

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La Roche Ballue une reconversion réussie...

Le magnifique site de la Roche Ballue a été transformé en base de loisirs en 1996. Conservant l’aspect sauvage du lieu, cette transformation s’est également attachée à préserver sa mémoire et son passé.

En décembre 1869 est décidée, par arrêté préfectoral, l'exploitation des carrières ouvertes, ou à ouvrir, pour l'endiguement de la Basse-Loire. La carrière de la Roche Ballue est mise en exploitation dès 1909 pour l'endiguement de la Loire.

Jusqu'en 1920, le transport des pierres se fait par traction animale. Les pierres étaient chargées sur des chalands. Ce n'est qu'en 1953 que le chargement mécanique remplacera le chargement à main. Une fois extraites, les roches étaient menées au bord du fleuve dans de petits wagonnets. Les matériaux étaient acheminés jusqu'aux estacades des bords de Loire et engrangés dans 2 trémies contenant 50 tonnes chacune, en attendant l'arrivée des chalands.

De 1920 à 1958, les carrières étaient exploitées par les établissements Dodin. Les moellons sont utilisés pour les travaux «d'enrochement» de la Loire, et les pierres cassées pour la mise en place de routes et la fabrication du béton. Les établissements Dodin furent sollicités pour des travaux importants : Construction de la base navale de St Nazaire, Digues de Noirmoutier et d'Yeu, construction de routes et de pistes pour l'aéroport de Nantes pendant l'occupation etc.

Au plus fort de son activité, la carrière de la Roche Ballue accueillait chaque jour plusieurs centaines d’ouvriers.

Les conditions de travail étaient difficiles, et deux grèves ont marqué l'histoire de la carrière : la première du 24 avril au 9 mai 1936, concernant la suppression du travail à la tâche, système encore en vigueur dans l'entreprise Dodin alors qu'il était devenu obsolète dans les carrières avoisinantes, la seconde débutée en décembre 1953 durera des mois : malgré les accords de 1936, de nombreux ouvriers étaient encore payés à la tâche.

 

Mais l'exploitation de la carrière engendre aussi le mécontentement des habitants : en septembre 1947, les habitants de Haute-Indre se plaignent des dégâts matériels provoqués par les tirs de mine.

L’explosif étant le plus sûr moyen pour casser le front de taille, l’activité de la carrière générait de nombreuses nuisances mais contribua à l’essor économique de Bouguenais. L’usage de l’explosif était bruyant et coûteux mais rapide et efficace. Dans les villages situés à proximité de la carrière, les habitants laissaient les portes et les fenêtres ouvertes pour éviter que les vitres ne soient brisées par les fortes déflagrations.

Suite à cette protestation, les «tirs à l'Anglaise» très puissants sont interdits.

Jugée non rentable, la carrière est fermée en 1958. Elle sera reprise par M. Graton de 1968 à 1977. Durant cette période, elle sera exploitée à titre privé, et sa production alimente des entreprises de bâtiment. En 1974, l'activité est réduite à trois tirs par an environ et la production est minime.

Suite à la mobilisation des riverains et à une pétition en février 1977, et compte tenu de la faible production entre 1972 et 1973, le Préfet de Loire-Atlantique émet un arrêté de fermeture définitive de la carrière de Roche Ballue le 18 mai 1977

S’étendant sur 13 hectares, la Roche Ballue offre aujourd’hui de nombreuses activités de loisirs et de détente pour les petits et les grands. Point de départ de nombreux chemins de randonnée, le site offre aussi de très beaux panoramas sur la Loire.

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Ile de la Fourche :

Passages de marécages et sentiers sur pilotis dans les roselières pour arriver dans les dunes de l’île de la Fourche. Mais avant de traverser ce paysage sableux, l’art contemporain s’invite sur la rive.

L’artiste Sarah Sze a choisi ce site en bord de Loire pour installer ses sculptures, The Settlers, qui ponctuent le sentier.

Les Colons, œuvre dispersée le long du chemin, invite à parcourir et ressentir le site.

Des arbres sont littéralement “colonisés” par un ensemble de sculptures, créant une série de rencontres improbables sous nos latitudes :; une panthère se prélasse, une colonie de singes agiles et malicieux s’agite. Il ne manque que leurs cris.

Chaque animal est pris dans l’instantané d’un comportement précis : il chasse, se lave, joue, dort.

Les sculptures, parfaitement réalistes et visibles du fleuve et de la rive, sont de couleur noire et prennent ainsi l’apparence de silhouettes. Pour l’artiste, “elles jouent avec l’idée d’un désir de retour à la nature et au sauvage”.

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Après la traversée des dunes constituant cette île, retour au parking à bateaux du petit port Lavigne.

Pas difficile de deviner l’histoire de Port-Lavigne !

Son nom nous apprend d’emblée que c’était un port et que du vin y transitait.

L’histoire de Port-Lavigne continue de s’écrire : de nouvelles maisons se sont construites, au long de l’étier, une succession de cabanons abritent les amateurs de pêche au carrelet sur le chemin des Canotiers.

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Trentemoult :

Situé sur la rive gauche de la Loire, Trentemoult est un ancien territoire insulaire. Avec l’île des Chevaliers et Norkiouse, ils formaient les îles de Rezé.

Selon la tradition, le village de Trentemoult devrait son nom à un exploit guerrier qui eut lieu lors du siège de Nantes par les Normands au IXème  siècle : trente braves vachers auraient combattu contre les Vikings.

Moins épique mais peut-être plus crédible, « Trentemoult » pourrait être également issu de « trente moux ». Les vachers auraient construits leurs cabanes sur des « moux » ou tertres en prévision des crues.

 

Village de pêcheurs

Visiter Trentemoult aujourd’hui, c’est s’immerger dans l’ambiance d’un ancien village de pêcheurs très pittoresque.

Sillonné par de fleuries et tortueuses ruelles, Trentemoult recèle de nombreuses empreintes de son riche passé maritime.

Longtemps, les habitants de Trentemoult ont détenu le monopole de la pêche en Basse-Loire.

Ils bénéficiaient notamment de ce privilège dans l’estuaire de la Loire, octroyé en 1397 par le duc de Bretagne Jean IV.

Les pêcheurs de Trentemoult embarquaient dans des petites barques à fond plat, appelées « barges », à deux pour la pêche en Loire et à trois pour celle en mer. Pour cette dernière, ils n’hésitaient pas à s’aventurer jusqu’à La Rochelle et Lorient. À l’automne, ils se rendaient dans la baie de Mesquer (entre estuaire de la Loire et baie de la Vilaine) pour la pêche au hareng.

A la création de la Compagnie des Indes en 1664 aucun des modestes navigateurs de Vertou et de Trentemoult n’a participé ni de près ni de loin à ces voyages vers les lointaines colonies et au trafic du commerce triangulaire. En revanche ils ont été nombreux à se battre contre l’Angleterre et à mourir pour l’Indépendance des Etats-Unis. »

 

Ile de capitaines

Au début du XIXème siècle, les marins trentemousins délaissent progressivement la pêche au profit du commerce maritime : cabotage puis long-cours vers l’Egypte, Madagascar, La Réunion, Pondichéry, la Chine ou Haïti, le Brésil, l’Argentine et le Québec.

Trentemoult devient ainsi, et ce pendant tout le siècle, un des principaux foyers de recrutement d’officiers de commerce pour le port de Nantes.

Pour répondre à la demande croissante des armateurs nantais et des capitaines, des chantiers navals se développent dans les îles.

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Au XIXe siècle, les pêcheurs ont été rejoints par les ouvriers qui, pour se rendre aux chantiers navals de Nantes et sur les docks, embarquaient à bord de navires nommés « roquios ».

Navettes fluviales

Un service de steamers, entre Trentemoult et le quai de la Fosse, est inauguré le 21 août 1887 ; il a pour nom Roquio. C’est le début d’une aventure qui va durer jusqu’en 1970.

Pourquoi ce nom « Roquio » ?

Il est tiré de l’histoire de Jean Moreau. Qui était donc cet homme ?

D’après les recherches de Serge Plat, il est né le 27 août 1790 au village des Landes à Bouguenais, ses parents s’appelaient Julien Moreau et Marie Lucas.

En 1837, on le retrouve gardien de bestiaux sur la prairie de la Bourgeoisie, l’actuelle zone commerciale Atout Sud (voir carte). Il ramasse aussi le crottin pour boucler ses fins de mois, les temps sont durs.

Il ne vit pas seul. Il a une amie, Modeste Jasneau avec laquelle il habite village du Goulait Paireau à Rezé. Il vit dans le péché en quelque sorte.

Le maire de Rezé décide alors de lancer une collecte en vue de les aider financièrement à se marier.

Plus de 200 personnes vont mettre la main à la poche.

Les noces sont célébrées le vendredi 15 juillet 1839. Jean Moreau, 49 ans et Modeste Jasneau, 50 ans, unissent leurs destins à la mairie de Rezé, une cérémonie à l’église suivra le 17 juillet. Avec un pique-nique grandiose, une joyeuse fête champêtre.

Et l’histoire rebondit…

Un an plus tard effectivement, en 1840, les époux galèrent toujours au niveau financier. Un nouvel acte de générosité est organisé le 19 juillet 1840 à l’occasion de l’anniversaire de leur mariage. La population est de la fête. Et la tradition va perdurer chaque année sous l’intitulé « le pèlerinage des époux » puis la « fête des époux Retiaux », selon un article de 1848.

De Retiaux à Roquio, il n’y a qu’un pas !

On n’en est pas sûr à cent pour cent mais l’on sait que le surnom de Roquio fut donné à Jean Moreau à la suite d’une assemblée. Le mystère demeure aujourd’hui, la légende se poursuit. En attendant, la fête annuelle prendra des proportions hallucinantes, on comptera jusqu’à vingt mille personnes avec des stands forains, baraques de tirs, mâts de cocagne et montagnes russes. Ce rassemblement va durer jusqu’en 1914. Il disparaît après la Grande Guerre.

Que sont devenus les Roquios ?

Un seul subsiste, classé monument historique, il navigue aujourd’hui sur l’Erdre

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Maisons colorées

C’est également au cours de ce siècle que Trentemoult est devenu un village très coloré. Les pêcheurs d’alors utilisaient en effet les restes de peintures destinées aux coques de leurs bateaux pour enduire les façades de leurs maisons. Aujourd’hui, les artistes ont remplacé les pêcheurs, mais cette tradition perdure et les rues de Trentemoult ne sont pas sans évoquer un arc-en-ciel : rouge, jaune, orange, bleu, rose…

La plupart de ces maisons de pêcheurs sont construites sur trois étages et ont un accès surélevé pour échapper aux crues de la Loire. De nombreuses façades portent encore les stigmates des débordements du dernier fleuve sauvage d’Europe.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, des capitaines au long cours et des cap-horniers, se sentant à l’étroit dans les modestes maisons de pêcheurs et ayant fait fortune, se sont fait construire de cossues demeures bourgeoises autour du vieux village. Dans les jardins de celles-ci s’épanouissent encore aujourd’hui palmiers et autres plantes exotiques ramenés d’outre-mer, donnant au petit port de Loire un air d’île tropicale et nous conviant à des voyages imaginaires.

Bords de Loire autour de Bouguenais et village deTrentemoult
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Art conceptuel 

Le Pendule de l’artiste suisse Roman Signer a été installé lors de la manifestation Estuaire 2009.

Roman Signer a découvert une centrale à béton inutilisée. Construite à la fin des années 1960, elle revêt un caractère très riche pour l’artiste : près du fleuve, mécanisme d’apparence complexe, couleur rouge qui la détache du paysage, fonction de transformation de la matière.

C’est cette richesse et ce pouvoir évocateur que Roman Signer a souhaité mettre en lumière grâce à une intervention minimale. Un grand pendule de 7 m de long s’accroche au bâtiment. Il bat le temps, régulièrement et inexorablement. Il rythme aussi le flux incessant du fleuve, son caractère immuable, sa violente et tranquille puissance.

Cette horloge absurde, sans aiguille, marque la lente déchéance du bâtiment, la course inéluctable des êtres et des choses vers leur disparition.

Roman Signer est connu pour ses performances “explosives”. Fasciné par la puissance de la nature, il n’a de cesse de l’expérimenter en lui exposant des objets. Éprouvant les limites du danger, ses actions se caractérisent par une force poétique inouïe.

 

Cinéma

Dans les années 1980, le village se mourait. Mais sa mémoire a été révélée par un enfant du pays, Jean-Loup Hubert, avec son film « La Reine blanche » avec Catherine Deneuve, réalisé en 1990.

Du nom d’un char, présentant à la mi-carême de Nantes une reine métisse, ce qui fit scandale. Car Trentemoult était aussi un village de carnavaliers réputés. Et l’idée de bousculer la bourgeoisie d’en face a toujours fait partie de l’esprit du village ! Un village de guinguettes où venaient se distraire les Nantais traversant la Loire à bord des Roquios.

Bords de Loire autour de Bouguenais et village deTrentemoult
déambulations dans un quartier de recherche artistique.
déambulations dans un quartier de recherche artistique.
déambulations dans un quartier de recherche artistique.
déambulations dans un quartier de recherche artistique.
déambulations dans un quartier de recherche artistique.

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En effet, ce village est très coloré !!!
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En effet, ce village est très coloré !!!

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Et pour finir, une femme de mode célèbre : Lisette Alvarice Janbier !

Elle a sa place à Trentemoult.

Mais elle n’a jamais existé ! Vu son nom, c’aurait été trop beau !

On retrouve là une fois de plus l’esprit bon enfant, espiègle et certainement un peu frondeur de Trentemoult.

Bords de Loire autour de Bouguenais et village deTrentemoult

Merci aux organisateurs de ce bon moment sur les bords de Loire ensoleillés.

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Rédigé par Bernadette

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