CONCARNEAU "entre terre et mer" le 16 Mars 2018

Publié le 2 Avril 2018

Cette première « randonnée à la journée » du programme 2018 était un véritable défi à la météo qui ne s'annonçait pas jusqu'au départ sous ses meilleures auspices. Les 59 randonneurs, le sac à dos équipé comme il se doit, cape, vêtements de rechange, boissons chaudes, en-cas…, sont partis confiants et enthousiastes à la découverte de la célèbre ville bleue, Concarneau, véritable joyau des Cornouailles Sud Finistère.

Un défi récompensé car le soleil et la douceur étaient au rendez-vous tout au long de ce parcours. L'objectif des organisateurs, outre la visite de l'incontournable ville close et de son histoire, était d'aller à la découverte de lieux surprenants un peu à l'écart des sites les plus courus. Nous avions au préalable obtenu l'autorisation de passer par le parc du Château de Kériolet, un lieu privé, non loin de jolie retenue d'eau du Moros. Nous avons rejoint Lanriec et sa jolie chapelle Notre Dame de Lorette pour emprunter  la Ria du Minaouët, puis la plage du Cabellou. Après une pause-déjeuner bien méritée, nous avons pris le chemin côtier pour rejoindre la ville close après le passage par le bac qui rejoint les deux rives.

CONCARNEAU "entre terre et mer" le 16 Mars 2018
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Ce circuit entre terre et mer, a pris son départ à Beuzec-Conq, une paroisse importante très ancienne du XI ème, dont « Conc » dépendait. Aujourd'hui, la commune est fusionnée à Concarneau depuis 1945.

CONCARNEAU "entre terre et mer" le 16 Mars 2018
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Le Château de KERIOLET une histoire rocambolesque :

Sur les hauteurs de cette commune existait le vieux manoir de Kériolet, datant du XIIIè siècle, qu'une princesse impériale russe ,Zénaïde Narischkine, tante du Tsar Nicolas II, repéra pour en faire cadeau à son jeune mari, Charles de Chauveau.

A savoir également que le petit-fils de la princesse, le prince Félix Youssopov  est célèbre pour être l'assassin de Raspoutine..

 

La Princesse, veuve, rencontre son mari dans un salon parisien de Napoléon III, elle a 60 ans, lui en a 30. Plus embêtant, le bel officier n'a rien d'un aristocrate. Il est seulement aide de camp de Napoléon III, alors que Zénaïde, née Narischkine et veuve du prince Youssoupoff, a, elle, de qui tenir.

Mais avec de l'argent tout peut s'arranger. D'autant plus facilement que Zénaïde est immensément riche. À Charles, elle offre sur un plateau les titres de comte de Chauveau et de marquis de Serres, sans liens de parenté avec cet officier. Le roturier, devenu aristocrate, rêve désormais de politique. Un petit siège de conseiller général du côté de Concarneau lui ferait bien plaisir.

Mais il lui faut une résidence dans le coin. Il y a là, sur les hauteurs à Beuzec-Conq, ce manoir datant du XIIIe siècle.

Certes, la princesse le trouve un peu austère mais le coin est superbe. Et Zénaïde aime la Bretagne. La fantasque princesse ne va pas lésiner sur les moyens pour le transformer à son goût. Rien n'est trop beau. Elle fait appel à l'architecte diocésain Joseph Bigot, celui-là même qui a conçu les flèches de la cathédrale de Quimper.

Le manoir est complètement transformé.

 

Plusieurs centaines d'ouvriers travailleront plusieurs mois pour en faire un joyau de l'art néo-gothique, très à la mode à l'époque. Ils ornent la façade de granit ciselé dans laquelle s'incrustent pattes d'hermine et fleurs de lys.

 

Une tour est bâtie ainsi qu'une nouvelle aile pour fermer la cour d'honneur. Chaque carreau en faïence de la cuisine est peint à la main. Sur le toit, un ours assis regarde vers l'Est, vers la Russie...

Mais toutes les grandes histoires d'amour ont une fin. En 1889, à 57 ans, Charles meurt. Zénaïde quitte Kériolet pour Paris. Commence pour le château une longue période chaotique au cours de laquelle il va changer plusieurs fois de propriétaires. C'est d'abord la soeur du comte de Chauveau qui en héritera. Puis Zénaïde le rachètera. « Ce château, la princesse l'aura payé deux fois, une fois pour le transformer et une fois pour le reprendre à l'héritière ».

À sa mort, en 1893, elle en fera don au département du Finistère, à la condition que l'ensemble du domaine reste en l'état. Ce qui ne fut pas le cas !!! Dans les années 1940, Félix Youssoupoff, arrière-petit-fils de Zénaïde, attaque le Département pour non-respect de donation. Un procès qui fera grand bruit et durera près de dix ans. Finalement, le prince obtient gain de cause et récupère la bâtisse qui était devenue entre-temps le musée breton.

Mais Félix ne gardera pas longtemps le château. Ruiné, il le vend.

Pour Kériolet, c'est le début de la fin. Laissé à l'abandon, il est la cible de vandales et l'ouragan de 1987 lui inflige de terribles blessures.

Autant dire que, sans le concours de circonstances qui a conduit Christophe Lévèque à Beuzec-Conq, le château serait probablement aujourd'hui totalement en ruine. « La seule chose intelligente à faire était de le rénover et de l'ouvrir au public. Ça ne m'a pas fait peur, je savais que j'en prenais pour vingt ans. » Le château a presque recouvré son lustre d'antan. Lentement, mais sûrement, et avec les moyens qui sont les siens, l'amoureux des vieilles pierres a réussi son pari. La princesse Zénaïde peut reposer en paix, le château est entre de bonnes mains.

CONCARNEAU "entre terre et mer" le 16 Mars 2018
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A la sortie du parc l'Ancien phare de Beuzec, datant de 1848.

Masqué par les immeubles le feu directionnel scintillant blanc est déplacé dans le clocher de l'église de Beuzec en décembre 1964

Sur le parcours la Fontaine Saint-Budoc  (St Beuzec) du 17ème s
Sur le parcours la Fontaine Saint-Budoc  (St Beuzec) du 17ème s

Sur le parcours la Fontaine Saint-Budoc (St Beuzec) du 17ème s

- Le superbe plan d'eau du Moros, petite rivière côtière de 18 kms qui prend sa source à Rosporden et se jette à Concarneau, réserve d'eau douce de Concarneau.

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Vue sur le Le Manoir de Stang-ar-lin (la vallée du lin), surnommé «le château rose» en raison de la couleur de ses murs, date de 1903. Maintenant, il est peint en jaune pâle mais il a gardé son nom dans les esprits.
Le conseiller général du canton de Concarneau, Gustave Bonduelle achète en 1902 des terres du domaine de Kériolet sur la commune de Beuzec-Conq et y fait construire l'année suivante le Manoir de Stang-ar-lin

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Lianrec, son Église Notre-Dame de Lorette classée, du XIVème: est invoquée lors des épidémies de peste, agrandie par sa chapelle en mémoire de la guerre 14-18 et son calvaire.

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La Ria du Minaouët  et son ancien moulin à marée du XVe siècle .

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De jolis points de vue le long de ce bras de mer pour aboutir à l'entrée au niveau de la Pointe du Grignallou où se dresse le feu fixe du Phare de Pouldohan, repérable à son sommet peint en vert.

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Une enfilade de belles plages et de petites criques, et d'énormes rochers : la plage de Cabellou, l'anse de Kersaux, la Plage du Porzou jusqu'à la place Duquesne (Quartier LE Passage) pour la traversée par le bac 

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Ce quartier « LE PASSAGE »  porte bien son nom  puisqu'il permettait le passage vers l'îlot, c'était également le lieu de passage des paysans qui se rendaient de Qimperlé à Quimper, un endroit stratégique d'échanges,de commerce.

Un quartier avec sa propre identité, sa culture, sa coiffe, ses chants , son église et «  ici, on parlait français, même si on comprenait le breton ».

Les concarnois (habitants du CONQ (ilôt/rocher) = ville close) appelaient les habitants de ce quartier « les « vachics »ou les oies….en raison des vaches ou oies qu'ils voyaient, on suppose... Les "Vachics" portent désormais leur surnom avec fierté

Mais il y avait une véritable animosité qui a longtemps opposé les deux rives du chenal, toujours vivace dans certaines maisons..

Au début du siècle, le Passage comptait un bon millier d'habitants.

Véritable poumon du quartier, l'usine Cassegrain employait plusieurs centaines d'ouvrières. Les anciens concarnois désignent toujours la ville close comme Concarneau et les quartiers alentour comme « faubourgs »

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Histoire de Concarneau, de  la ville close à nos jours .

 Forteresse à 9 tours au milieu de la mer classée aux Monuments historiques au début du XXe siècle après avoir échappé à leur vente.

Bâties sur un îlot habité par des pêcheurs jusqu'au 10è s.qui n'était défendu que par des fossés surmontés de palissades, les fortifications sont l'oeuvre des guerres de tout le Moyen Âge avec de nombreuses modifications au cours des siècles.

Dès le 14 è, la ville est le chef-lieu d’une châtellerie ducale et à partir de 1355 , elle est nommée parmi les places de guerre de Bretagne.

Mais en 1341, Jean de Montfort (seigneur de Bretagne) en confie la garde à une garnison anglaise qui n’en sera chassée qu’en 1373 par Bertrand Du Guesclin après 30 années d'occupation.

 Le récit des trois assauts successifs de ce siège laisse à penser que la muraille était suffisamment forte pour résister. Cependant au siècle suivant, la fortification a besoin de sérieux travaux.

 En 1491, le mariage d'Anne de Bretagne avec le roi de France  fait de Concarneau une place royale.

En 1679, les intrigues entre Louis XIV et le gouverneur de cette ville entraînent la fin de son statut militaire.

C'est  Vauban  au début 18ème qui apporte son aspect définitif à la fortification et fait élargir le passage, car la cité sert de point d’appui à la défense des côtes sud de la Bretagne.

Mais en 1898, le Ministère de la Guerre décide de vendre certaines parties de la Ville Close de Concarneau suite au déclassement de la place forte. Commence alors une très longue série de négociations complexes entre les divers acteurs intéressés par les fortifications de Concarneau : le Ministère de la Guerre et la Ville de Concarneau, surtout, mais aussi le Ministère des Beaux Arts et de l’Instruction publique, qui se trouve impliqué quand la demande est faite de classer Monuments historiques les remparts de la Ville Close.

En effet, le 19 novembre 1898, une délibération du Conseil municipal de Concarneau mentionne une « protestation contre la vente de la Ville Close » s'appuyant sur une pétition signée par 263 habitants . Un article du journal Le Finistère, daté du 18 février 1902, fait référence à une communauté d’artistes peintres « groupe de Concarneau » très liée aux milieux parisiens, qui séjourne dans les environs ou à Concarneau et apprécie ses paysages… et sa Ville Close. Sous la pression donc des habitants et des artistes, le 27 février 1899 le Ministère des Beaux Arts et de l’Instruction publique décide que « conformément à l’avis émis par la Commission des Monuments historiques… les remparts de la ville de Concarneau sont classés parmi les Monuments historiques ». Les fortifications de la Ville Close de Concarneau ne servent donc plus à la guerre mais sont, à partir de ce moment, reconnues comme un patrimoine historique. Une valeur esthétique, voire artistique, est attribuée à ces remparts admirés aujourd'hui par tous, tant habitants que touristes qui visitent cette ville d’art et d’histoire.

Parallèlement en 1850  apparaissent  des premières conserveries de thon et sardines. En 1900, on compte 30 usines employant un tiers de la population.  La ville s'agrandit de faubourgs un peu partout, des maisons bourgeoises sont édifiées le long des quais hors de la ville close et surtout dans le quartier de La Croix, en bordure de mer, des usines s'installent, de nouveaux artisans ouvrent boutique.

Pêche et activités qui y en découlent deviennent la raison d'être de Concarneau. Mais en 1905, la disparition des bancs de sardines plonge les 800 chaloupes dans un grand désarroi.Concarneau subit la misère jusqu'en 1925, lorsque apparaissent les premiers chalutiers à moteur.

Depuis la fin du XIXè siècle, les premiers amateurs de « bains de mer » font construire, le long des quais de jolies maisons, viendront les premiers campeurs, précurseurs des amateurs de caravane puis de camping-car  ou de mobil-homes. Aujourd'hui encore, Concarneau garde ce double attrait de ville aux activités multiples et de villégiature familiale.

Concarneau est aujourd'hui le 3ème port de pêche fraîche de Bretagne et le 1er port thonier français.

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Un petit tour dans la ville close appelée CONCARNEAU

A l'arrivée du bac :

La tour du Passage : sans doute datée du 15è siècle, elle est située à un emplacement stratégique.

La porte du Passage 19è : la muraille est percée à la fin du 18è pour faciliter l’accès vers le Passage. La porte elle-même date de l’époque de Louis-Philippe. La porte des Larrons 15è: située à proximité du carré des Larrons, cette porte tient son nom des voleurs que l’on conduisait par barge de l’autre côté de la rive, au Passage, pour y être pendus

Aujourd'hui, c'est un lieu de spectacle d'une toute autre nature.

La tour du Port aux Chiens 16è : Elle aussi appelée tour de l'Essence

Le Fer à Cheval : daté du 16è , il a été comblé au xixe siècle. Des travaux de restauration ont mis au jour les vestiges d'une tour du 13è siècle et La motte féodale du Petit-Château

 (vue sur les « faubourgs » à cet endroit)

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La tour de la Fortune : C'est une des tours les plus anciennes de la Ville close. Percée de 3 archères canonnières.
La tour de la Fortune : C'est une des tours les plus anciennes de la Ville close. Percée de 3 archères canonnières.

La tour de la Fortune : C'est une des tours les plus anciennes de la Ville close. Percée de 3 archères canonnières.

Rue Louarn avec ses maisons avec des façades en pignon

Rue Louarn avec ses maisons avec des façades en pignon

Le puits à dôme du Château de Keriolet (1880) est offert par le prince Youssoupoff à la ville de Concarneau et remonté en ville close dans la cour du gouvernement au milieu du XXe siècle

Trous de presse à sardines

CONCARNEAU "entre terre et mer" le 16 Mars 2018
CONCARNEAU "entre terre et mer" le 16 Mars 2018

L'entrée principale de la Ville close est protégée par premier ravelin rehaussé par un parapet crénelé. Ce dernier est relié à la demi-lune par un pont dormant. Ces structures sont reliées entre elles par un ensemble de 6 ponts de bois, 3 ponts-levis et de 3 ponts dormants,les mâchicoulis datent du XVe siècle.

La tour du Gouverneur:  Elle accueille le logis des capitaines puis du gouverneur. Vauban fait renforcer et chemiser la structure pour supporter une plateforme d’artillerie et un éperon est ajouté à la base de la tour.

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La tour du Major : La structure primitive de la tour du Major date du 14è siècle, le chemisage du 17è. Elle est principalement composée d’une salle basse servant de dépôt de munition notamment pour les barils de poudre et protégée par un couloir de guet. À l’étage se trouve le logis à feu du major.

Le Logis du Major (vers 1730) : en l’absence du gouverneur de la cité, la garnison est commandée par un major. La salle de guet située au-dessus d’une des portes est réaffectée au milieu du 18è siècle pour abriter le major.

La maison du Gouverneur 17è : cet édifice adossé à la tour sert de maison et d’annexe à la tour avec laquelle elle communique sur deux niveaux. Aucun gouverneur n’occupa réellement ce logis, loué un temps à un menuisier.

Le corps de garde : reconstruit en 1694 dans la Demi-lune afin de protéger le second pont-levis.

Le beffroi érigé selon la volonté du maire Samuel Billette de Villeroche en 1906 sur l'ancien poste de garde à partir des plans de l’architecte Léon Vincent pour donner l'heure aux habitants.

  • Le cadran solaire à l'extérieur
  • La caserne Hervo datée du 16è siècle inscrite au monument historique  et rue militaire.

Le poste de secours K. Wylie : La chapelle-hôpital de la Trinité, située dans la Ville close, est victime d'un incendie en 1917, mais une riche américaine, Katerine Wylie, finance sa reconstruction en 1924 comme hôpital-dispensaire. -Le bâtiment devient par la suite une maternité reconstruite en 1970 hors la ville close

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    L'ancienne église Saint-Guénolé aurait été construite au XIIe siècle. En ruine, elle est détruite en 1830 pour édifier une nouvelle église. Cette dernière est elle-même transformée en hôpital en 1937 alors que la nouvelle église paroissiale Église Saint-Cœur-de-Marie est construite hors les murs de la ville-close en 1912. L’hôpital est démoli dans les années 1980 et il ne reste que sa façade et son pignon-clocher.

    CONCARNEAU "entre terre et mer" le 16 Mars 2018
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    La porte au Vin (XVe) : Cette porte ouvrait sur le premier port de commerce. Un quai est construit en 1891 dans le prolongement extérieur de la porte, le long des remparts pour satisfaire les pêcheurs.

    Le Bar de la Porte au Vin est une maison double construite entre 1730 et 1765. Elle abritait des maitres de barques et presseurs de sardines

    Place St Guénolé : La fontaine de la place Saint-Guénolé. Cette fontaine en fonte et en granite est édifiée selon les plans de l'architecte Joseph Bigot entre 1855 et 1856.

    CONCARNEAU "entre terre et mer" le 16 Mars 2018
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    Cette première escapade printanière dans cette contrée des Cornouailles du Finistère fut riche en découvertes pour le plus grand bonheur des randonneurs qui en ont déjà  oublié les kilomètres…….
    Cette première escapade printanière dans cette contrée des Cornouailles du Finistère fut riche en découvertes pour le plus grand bonheur des randonneurs qui en ont déjà  oublié les kilomètres…….

    Cette première escapade printanière dans cette contrée des Cornouailles du Finistère fut riche en découvertes pour le plus grand bonheur des randonneurs qui en ont déjà oublié les kilomètres…….

    Remerciements aux photographes : Annie R., Bernard R., René L., et organisateurs : Francine L., Chantal M., Madeleine Le D., Yves E., Philippe C

    Remerciements aux photographes : Annie R., Bernard R., René L., et organisateurs : Francine L., Chantal M., Madeleine Le D., Yves E., Philippe C

    Rédigé par Francine L.

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