Journée à PLOERMEL

Publié le 13 Septembre 2017

La météo très maussade n’était pas très encourageante ce matin là mais….comme souvent l’amélioration est vite arrivée.

La cinquantaine d’optimistes présents n’ont pas regretté leur choix donnant beaucoup de regrets à ceux qui avaient renoncé à prendre le départ.

 

Les 14 kms du tour du Lac au Duc furent avalés dans la matinée.

 

Ce lac creusé par les moines au XII° siècle est le seigneur des plans d’eau douce de Bretagne.

Ses 250 hectares s’étendent sur Ploërmel, Taupont et Loyat.

Pêcheurs, marcheurs, amateurs de botanique, curieux de nature se ressourcent dans ce vaste royaume aquatique et verdoyant.

Sur 5,5 km de long, 500 à 900 m de large, le Lac au Duc est frangé par une foisonnante variété de milieux naturels et de zones humides.

 

C’est surtout pour le circuit des hortensias, fleur symbole de la Bretagne et unique en France que les organisateurs avaient prévu ce parcours. Mais les conditions climatiques de cette année avec une sécheresse persistante et précoce ont fait que les massifs abondants et variés n’étaient pas au meilleur de leur floraison.

Malgré tout, le parcours en milieu naturel fût très agréable et a suscité des envies de revenir lors d’une meilleure saison.
Malgré tout, le parcours en milieu naturel fût très agréable et a suscité des envies de revenir lors d’une meilleure saison.
Malgré tout, le parcours en milieu naturel fût très agréable et a suscité des envies de revenir lors d’une meilleure saison.
Malgré tout, le parcours en milieu naturel fût très agréable et a suscité des envies de revenir lors d’une meilleure saison.
Malgré tout, le parcours en milieu naturel fût très agréable et a suscité des envies de revenir lors d’une meilleure saison.
Malgré tout, le parcours en milieu naturel fût très agréable et a suscité des envies de revenir lors d’une meilleure saison.
Malgré tout, le parcours en milieu naturel fût très agréable et a suscité des envies de revenir lors d’une meilleure saison.
Malgré tout, le parcours en milieu naturel fût très agréable et a suscité des envies de revenir lors d’une meilleure saison.
Malgré tout, le parcours en milieu naturel fût très agréable et a suscité des envies de revenir lors d’une meilleure saison.
Malgré tout, le parcours en milieu naturel fût très agréable et a suscité des envies de revenir lors d’une meilleure saison.
Malgré tout, le parcours en milieu naturel fût très agréable et a suscité des envies de revenir lors d’une meilleure saison.
Malgré tout, le parcours en milieu naturel fût très agréable et a suscité des envies de revenir lors d’une meilleure saison.
Malgré tout, le parcours en milieu naturel fût très agréable et a suscité des envies de revenir lors d’une meilleure saison.
Malgré tout, le parcours en milieu naturel fût très agréable et a suscité des envies de revenir lors d’une meilleure saison.

Malgré tout, le parcours en milieu naturel fût très agréable et a suscité des envies de revenir lors d’une meilleure saison.

L’après-midi, nous fîmes le circuit découverte de la ville sans une goutte d’eau.

 

PLOERMEL, Cité ducale

Au VIème siècle, des colonies bretonnes chassées par les Saxons s’installèrent dans notre région.

Paroisse rattachée à l’évêché de Saint Malo au IXème siècle, la ville fut honorée jusqu’au XVIème siècle de la présence des Ducs de Bretagne pour sa position stratégique

Engagée dans la guerre de Cent Ans, elle fut le témoin du fameux combat des Trente, le 26 mars 1351.

Au XVIème siècle, la ville entra dans le domaine royal. Les Guerres de la Ligue furent à l’origine de la destruction du couvent des Carmes, reconstruit plus tard.

Après la période révolutionnaire, Jean-Marie de La Mennais créa en 1824 l’Institut des Frères de l’Instruction chrétienne.

L’arrivée du chemin de fer en 1882 sortit la ville de son isolement et contribua au développement des foires et des commerces.

 La loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat est mal vécue à Ploërmel dont la population est catholique pratiquante comme la plus grande partie des Bretons. Quelque 500 Ploërmelais  avaient manifesté au son du tocsin le 12 Février 1904 lors de l'arrivée en train, de l'armée (1 200 hommes), venue déloger les Frères de l'école La Mennais : l'école fut cernée, mais des officiers refusèrent d'ordonner l'assaut, désobéissant aux ordres reçus ; des Frères furent contraints de s'exiler au Canada ; les religieuses furent également expulsées du couvent des Ursulines du Sacré-Cœur.

 

Durant le Seconde Guerre mondiale, l'école La Mennais est transformée en caserne allemande.

Dans la nuit du 21 au 2 Décembre 1942, la mission Cokle fut parachutée près de étang au Duc. Elle était composée de 2 agents secrets de la France Libre : le lieutenant Guy Lenfant et le sergent radio André Rapin, ils prirent contact avec la Résistance à Ploërmel. Durant le premier semestre 1943, ils organisèrent la réception de plusieurs parachutages d'armes et d'explosifs qui furent cachés dans des fermes de confiance. Les deux parachutistes repartirent en Angleterre par un petit avion, venu les récupérer le 15 Juillet 1943, emportant avec eux le plan des défenses allemandes dans le Morbihan que leur avait remis le chef des gendarmes du département, le commandant Maurice Guillaudot, résistant.

La ville fut bombardée par l'aviation américaine le 12 Juin 1944 : le bombardement fit 31 morts et 125 blessés ; 490 habitations furent détruites ou endommagées. Une partie des bombes tombèrent dans des zones inhabitées du côté de l'étang. La gare était l'objectif visé pour retarder l'envoi de renforts allemands vers le front de Normandie.

Les Allemands quittèrent la ville les 4 et 5 Août en direction de Vannes. Ploërmel fêta sa libération le dimanche 6 Août lorsque des véhicules américains traversèrent la ville en direction de Vannes ou de Lorient.Un certain nombre de Ploërmelais avait participé à la Résistance. Le commandant de la gendarmerie, le lieutenant Théophile Guillo, également chef de la Résistance à Ploërmel, fut arrêté, torturé et déporté (ainsi que son fils Joseph, mort en déportation), le 31 Mars 1944. Il sera décoré de la Légion d'Honneur par le Général de Gaulle en 1947.

 

En 2013, 3900 personnes travaillaient dans la commune.

Lieux et Monuments contemplés lors du circuit dans le centre de la ville :

La Chapelle Bleue Sainte-Marie-des-Carmes (XIXe siècle). Sacrée en 1888, elle est aujourd’hui un lieu de spectacles et d’expositions.
La Chapelle Bleue Sainte-Marie-des-Carmes (XIXe siècle). Sacrée en 1888, elle est aujourd’hui un lieu de spectacles et d’expositions.

La Chapelle Bleue Sainte-Marie-des-Carmes (XIXe siècle). Sacrée en 1888, elle est aujourd’hui un lieu de spectacles et d’expositions.

Le couvent des Carmes (XIIIe siècle) Lorsqu’en 1273, le comte de Richemont (Jean II) revint de croisade, le futur duc de Bretagne décida d’accueillir à Ploërmel, un nouvel ordre mendiant : Les Carmes. Il fit bâtir un monastère à l’extérieur de la ville close. Lieu de culte et de résidence pour les ducs, l’édifice possédait une église, Saint Marie des Carmes, démolie en 1798 et remplacée un peu plus loin à la fin du XIXème siècle. On peut aujourd’hui se promener dans le cloître reconstruit au XVIIème siècle après les guerres de la Ligue.

Le couvent des Carmes (XIIIe siècle) Lorsqu’en 1273, le comte de Richemont (Jean II) revint de croisade, le futur duc de Bretagne décida d’accueillir à Ploërmel, un nouvel ordre mendiant : Les Carmes. Il fit bâtir un monastère à l’extérieur de la ville close. Lieu de culte et de résidence pour les ducs, l’édifice possédait une église, Saint Marie des Carmes, démolie en 1798 et remplacée un peu plus loin à la fin du XIXème siècle. On peut aujourd’hui se promener dans le cloître reconstruit au XVIIème siècle après les guerres de la Ligue.

Les remparts de la ville formaient un fer à cheval. Ils étaient crénelés, protégés par des douves et flanqués de cinq tours d’angles. Les six autres tours, accouplées deux à deux, protégeaient les trois portes. Les fortifications disparurent petit à petit après les guerres de la ligue jusqu’au XVIIIème siècle.

Les remparts de la ville formaient un fer à cheval. Ils étaient crénelés, protégés par des douves et flanqués de cinq tours d’angles. Les six autres tours, accouplées deux à deux, protégeaient les trois portes. Les fortifications disparurent petit à petit après les guerres de la ligue jusqu’au XVIIIème siècle.

La Tour des Thabords Cette tour faisait partie des fortifications de la ville dont la superficie était d’environ deux hectares.

La Tour des Thabords Cette tour faisait partie des fortifications de la ville dont la superficie était d’environ deux hectares.

Ancien Hôtel de La Monnaie- Rue Saint Armel Cette demeure, adossée aux remparts de la ville, aurait été au Moyen-Âge, l’atelier monétaire des ducs à Ploërmel. Elle abritait le corps de garde.

Ancien Hôtel de La Monnaie- Rue Saint Armel Cette demeure, adossée aux remparts de la ville, aurait été au Moyen-Âge, l’atelier monétaire des ducs à Ploërmel. Elle abritait le corps de garde.

La Maison des Quatre Soldats L’hôtel de Crévy (aujourd’hui café des quatre soldats) aurait appartenu à la fin XVIIème au châtelain du Crévy qui était sergent féodé de Ploërmel.
La Maison des Quatre Soldats L’hôtel de Crévy (aujourd’hui café des quatre soldats) aurait appartenu à la fin XVIIème au châtelain du Crévy qui était sergent féodé de Ploërmel. La Maison des Quatre Soldats L’hôtel de Crévy (aujourd’hui café des quatre soldats) aurait appartenu à la fin XVIIème au châtelain du Crévy qui était sergent féodé de Ploërmel. La Maison des Quatre Soldats L’hôtel de Crévy (aujourd’hui café des quatre soldats) aurait appartenu à la fin XVIIème au châtelain du Crévy qui était sergent féodé de Ploërmel.

La Maison des Quatre Soldats L’hôtel de Crévy (aujourd’hui café des quatre soldats) aurait appartenu à la fin XVIIème au châtelain du Crévy qui était sergent féodé de Ploërmel.

L’Hôtel des Ducs de Bretagne Cet hôtel faisant partie des remparts, servit de résidence depuis 1182 à la Duchesse Constance, puis aux ducs Geoffroy, Jean I, Jean II, Arthur II, la Duchesse Anne et le Duc de Mercoeur. Ce dernier y fit construire une cheminée qui porte son écusson. Les états de Bretagne s’y tinrent en 1186, 1240, 1294 et 1309. Il devint en 1679 « l’hôtel de l’Ecu de France ».

L’Hôtel des Ducs de Bretagne Cet hôtel faisant partie des remparts, servit de résidence depuis 1182 à la Duchesse Constance, puis aux ducs Geoffroy, Jean I, Jean II, Arthur II, la Duchesse Anne et le Duc de Mercoeur. Ce dernier y fit construire une cheminée qui porte son écusson. Les états de Bretagne s’y tinrent en 1186, 1240, 1294 et 1309. Il devint en 1679 « l’hôtel de l’Ecu de France ».

La Maison des Marmousets (1586)  L’une des plus remarquables maisons à pans de bois de Ploërmel. Des cariatides ornent le rez-de-chaussée tandis que des personnages de style gothique complètent la façade Renaissance.

La Maison des Marmousets (1586) L’une des plus remarquables maisons à pans de bois de Ploërmel. Des cariatides ornent le rez-de-chaussée tandis que des personnages de style gothique complètent la façade Renaissance.

Hôtel Raoul de la Houlle (Place Lamennais) – Rue de Mercoeur Cette belle demeure, de style Renaissance, fut construite en 1610, par Raoul de la Housse, seigneur de Villenard. Sa décoration fait appel au symbole de la coquille St Jacques.Hôtel Raoul de la Houlle (Place Lamennais) – Rue de Mercoeur Cette belle demeure, de style Renaissance, fut construite en 1610, par Raoul de la Housse, seigneur de Villenard. Sa décoration fait appel au symbole de la coquille St Jacques.
Hôtel Raoul de la Houlle (Place Lamennais) – Rue de Mercoeur Cette belle demeure, de style Renaissance, fut construite en 1610, par Raoul de la Housse, seigneur de Villenard. Sa décoration fait appel au symbole de la coquille St Jacques.

Hôtel Raoul de la Houlle (Place Lamennais) – Rue de Mercoeur Cette belle demeure, de style Renaissance, fut construite en 1610, par Raoul de la Housse, seigneur de Villenard. Sa décoration fait appel au symbole de la coquille St Jacques.

La Maison Bigarré (XVIème) ou Maison au Croissant Son nom provient de la famille qui l’acquit : Jean Bigarré, sieur de la Landelle, greffier à la Cour Royale de Ploërmel. Le croissant surmontant la belle porte Renaissance reste une énigme.

La Maison Bigarré (XVIème) ou Maison au Croissant Son nom provient de la famille qui l’acquit : Jean Bigarré, sieur de la Landelle, greffier à la Cour Royale de Ploërmel. Le croissant surmontant la belle porte Renaissance reste une énigme.

 

L'église St Armel de Ploermel (XV°)

De style gothique flamboyant et Renaissance, elle s’élève à l’emplacement d’un édifice du XVème dont quelques vestiges (angle nord-est) furent utilisés lors de sa construction de 1511 à 1602. A l’extérieur, appréciez la riche ornementation du Portail Nord, l’importante tour carrée (1733-1741), les nombreuses gargouilles…
À l'intérieur, on trouve une voute
en bois ornée de sablières richement sculptées, des verrières (dont l'Arbre de Jessé, 1552, situé au-dessus du portail sud), des ornementations, les tombeaux  des ducs Jean II et Jean III ainsi que celui de Philippe de Montauban chancelier d'Anne de Bretagne. 

Elle a été classée monument historique en 1840.

Journée à PLOERMEL
Journée à PLOERMEL
Journée à PLOERMEL
Journée à PLOERMEL
Journée à PLOERMEL
Journée à PLOERMEL
Journée à PLOERMEL
Journée à PLOERMEL
Journée à PLOERMEL
Journée à PLOERMEL
Journée à PLOERMEL
Journée à PLOERMEL
Journée à PLOERMEL
Journée à PLOERMEL
Journée à PLOERMEL
Journée à PLOERMEL
Journée à PLOERMEL

Institut des Frères Jean-Marie de la Mennais

Nous avons pu visiter le parc et le cimetière des Frères avant d’être accueilli par le Frère Arsène qui nous a servi de guide historique.

Après l’évocation des évolutions de cette institution, nous avons visité les différentes salles du musée regroupant les collections de fossiles, nids, papillons et autres animaux et reliques ramenés par les Frères en mission de par le monde.

Nous avons terminé la visite par l’étude de l’horloge astronomique exposée dans la cour.

Journée à PLOERMEL
Journée à PLOERMELJournée à PLOERMEL
Journée à PLOERMELJournée à PLOERMELJournée à PLOERMEL
Journée à PLOERMELJournée à PLOERMEL

L'horloge astronomique est l'œuvre du frère Gabriel Morin (1812-1876), également connu comme frère Bernardin. Professeur de mathématiques, astronomie et navigation, et sans formation d'horloger, il exprime le désir d'illustrer ses cours. La machine est construite de 1850 à 1855 dans les ateliers de la forge des frères de Ploërmel. Elle est abritée par un petit kiosque octogonal vitré, permettant de l'observer de l'extérieur.

L'instrument est classé comme objet au titre des monuments historiques le 25 Juin 1982..

Journée à PLOERMELJournée à PLOERMEL
Journée à PLOERMEL
Journée à PLOERMELJournée à PLOERMEL
Le temps de regagner nos véhicules et le ciel s’est déversé avec générosité. Une fois de plus, les randonneurs ont été épargnés. Un grand merci aux organisateurs pour ces visites très bien étudiées et qui avaient même temporisé la pluie !!!! Bravo à Catherine et Jean-Yves pour ce programme.

Le temps de regagner nos véhicules et le ciel s’est déversé avec générosité. Une fois de plus, les randonneurs ont été épargnés. Un grand merci aux organisateurs pour ces visites très bien étudiées et qui avaient même temporisé la pluie !!!! Bravo à Catherine et Jean-Yves pour ce programme.

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article