COTE D'OPALE : lumières changeantes et immenses espaces

Publié le 4 Août 2019

COTE D'OPALE : lumières changeantes et immenses espaces

C’est vers le Nord que nous avons mis le cap pour une semaine de découverte.

Sur le trajet aller, après un coup d’œil sur la Seine avec les installations du port du Havre, la pause-déjeuner s’est faite à Amiens.

 

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Nous avons profité de cet arrêt pour faire un tour en bateau dans les Hortillonnages :

Ensemble de  marais et d’îlots inondés par la Somme et son affluent l’Avre qui produisaient déjà des légumes à l’époque gallo-romaine.

Cet espace couvrant 1500 ha au XV° siècle est réduit de nos jours à 300 ha en plein centre-ville.

Beaucoup d’aires sont devenues des jardins d’agrément mais grâce à l’association pour la protection et la sauvegarde du site créée en 1975 suite à un projet de rocade, les hortillons ont repris la production maraichère vendue directement sur le quai.

Les berges sont aménagées en terre battue complétées de fascines, clayonnages et tressages de végétaux (saules).

Elles sont fragilisées par les courants, les crues, le passage des bateaux à moteur, les rats musqués et constamment reconstruites par le curage des « rieux » (les canaux) et des fossés privés ou publics.

La faune abondante (oiseaux sédentaires ou migrateurs, poissons et insectes) y trouve de quoi nicher et manger.

 

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Il eut été dommage de ne pas visiter la Cathédrale Notre Dame :

La plus vaste de France 200 000 m2 est l’archétype du gothique classique complété par des éléments du gothique rayonnant (chevet) et du gothique flamboyant (rosace et stalles).

Longueur 145 m.et hauteur 42.3 m (maximum supportable)

Construite de 1220 à 1269, elle a gardé ses sculptures d’origine mais pas ses vitraux.

En 1497, le maitre d’œuvre des ouvrages de maçonnerie, Pierre Tarisel s’aperçoit que l’écroulement menace. Il fait poser des arcs-boutants supplémentaires et fait cercler tout l’édifice d’un chainage en « fer d’Espagne » toujours en place, ainsi la cathédrale est sauvée et toujours robuste au temps.

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Autre symbole de cette ville, la Tour Perret :

-          conçue par l’architecte Auguste Perret,

-          construite par l’entreprise Perret-Frères à partir de 1949 dans le cadre de la reconstruction de la ville,

-          achevée en 1952 pour le gros œuvre,

-          reste abandonnée jusqu’en 1959 avant d’être transformée en appartements et bureaux.

A l’époque c’est un exploit :

1/ utilisation du béton armé

2/ hauteur =  104m. elle fût longtemps le plus haut gratte-ciel de l’Europe de l’Ouest.

Rénovation en 2005 :

Un cube de verre rehausse son sommet de 6m.Il égrène les heures au moyen d’une respiration lumineuse.

 

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Notre semaine s’est partagée entre les rencontres avec les témoins historiques (villes et sites) et les randonnées dans des paysages panoramiques et irisés suivant l’humeur du ciel.

Les sentiers côtiers portent les traces de l’Histoire et du temps géologique.

Batterie TODT :

l’une des plus importantes batteries côtières du Mur de l’Atlantique, elle était équipée de 4 canons puissants pouvant atteindre les côtes anglaises. Très active de 1940 à 1944, elle est prise par les canadiens après d’âpres combats.

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Cap Gris Nez :

Son nom signifie « promontoir » en vieux flamand. Lieu stratégique, on y trouve les ruines d’une forteresse anglaise (XVI°) témoins de plusieurs conflits entre les deux pays

C’est une falaise haute de 45m.dominée par la tour d’un phare mis en service en 1952 et d’une portée de  45km.

Cette avancée des falaises argilo-gréseuses se situe à seulement 34 km de Douvres et constitue le point du littoral français le plus proche de l'Angleterre. Il constitue également, avec le cap Dungeness côté anglais, un goulet d'étranglement.

Le cap Gris-Nez est un haut lieu d'observation des oiseaux migrateurs, car le détroit est un point de passage d'importance pour nombre d'espèces migratrices.

Quelques casemates de douaniers témoignent de l’importance stratégique de cette zone.

L’érosion du sable laisse apparaitre les couches de tourbières jusque dans la mer.

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Wissant :

Station balnéaire très attractive (mecque de la planche à voile) peu protégée de la houle qui avec l’effet du vent et des marées érode gravement le trait de côte.

Quelques expériences de poses de pieux destinés à fixer le sable ont été faites, ainsi que d'enrochement pour protéger la digue.

A partir de 1880 de nombreux artistes peintres sont séduits par l’exceptionnelle beauté des paysages et la lumière de la baie. Cette création artistique est connue sous le nom d’Ecole de Wissant

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BRUGES

Nous avons arpenté le cœur à la capitale des Flandres jetant un coup d’œil à une sélection de monuments trop nombreux pour une journée de visite.

 

Notre escapade dans le centre historique a débuté par le Minnewater (lac d’Amour), belle introduction pour nous accueillir.

La signification de Minnewater n'est pas réellement celle qu'on lui donne.

En vieux néerlandais Minne signifie amour,  mais aussi collectif.

Littéralement, Minnewater veut dire  « eau collective », soit une réserve d'eau accessible à tous.

Ce n'est qu'à partir du 19e siècle, tourisme oblige, que le sens premier a été détourné.

Sur la rive du lac, une seule tour celle de la poudrière subsiste comme témoignage des remparts de la ville.

 

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Historiquement Bruges vers 270, est une colonie gallo-romaine qui vers 650 a été christianisée par des moines irlandais.

 

C'est sur la place du Burg que la première forteresse a été construite pour défendre la Flandre contre les invasions normandes au 9° siècle. La ville de Bruges s'est formée autour de cette place forte au fil des siècles.

Vers 1200, les foires internationales y ont lieu. Le panorama architectural d'un millénaire y est représenté.

C’est toute l’opulence et la richesse de la ville qui s’affichent.

D’abord l'hôtel de ville de Bruges de style gothique qui date du 14e siècle, c'est l'un des plus anciens des Pays-Bas d'autrefois, ensuite, la chapelle Sainte-Basile romane, la Prévôté  baroque, le Greffe Civil renaissance et le palais du Franc de Bruges de style classique.

 

A cette époque, Bruges est encore ouverte directement sur la mer. Mais la construction de polders et l’ensablement naturel l’en éloignent de 15 kms. Les transports de marchandises et déchargements des bateaux deviennent difficiles.

C’est le déclin de l’activité marchande. Il faudra attendre 1907 et la création du port de Zeebruges pour assister à une renaissance économique.

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Le Markt : est le centre de la ville de Bruges, de la périphérie, toutes les rues principales mènent ici. Les façades colorées sont celles des corporations de drapiers, le bruit des sabots, le grincement des calèches peuvent nous évoquer les heures de prospérité lorsque cet endroit était le lieu des échanges de toute sorte de marchandises.

Autrefois le Markt accueillait  les tournois et les grandes festivités de la ville.

 

Haut de 83 mètres, le beffroi de  Bruges est la tour la plus importante de la ville. Son rôle est primordial dans la vie des villes du Nord. C’est le point central de toutes activités et évènements

Le beffroi renferme un  impressionnant mécanisme d'horlogerie et un carillon qui compte 47 cloches. Celui-ci rythmait la vie des habitants tout au long de la journée.

Au moyen-âge, le sceau, la charte et les caisses de la ville étaient conservés précieusement  dans la salle au trésor du Beffroi.

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Le nom quai du Rosaire vient du fait qu'au moyen-âge on vendait ici des rosaires.  C'était aussi l'emplacement du port de sel de Bruges.

 

Que ce soit par les ruelles ou les canaux, la ville offre une variété architecturale très bien conservée.

 

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L'hôpital Saint-Jean représente plus de huit siècles d'histoire. Les religieux soignaient les malades et accueillaient les voyageurs en ces lieux. 

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Cathédrale St Sauveur :

sa construction a débuté au 12e siècle et a continué au fur et à mesure de l'expansion de Bruges.

La cure originelle de 850 a complètement disparu.

De style gothique et entièrement érigé en brique, la cathédrale culmine à 99m de haut.

C’est une grande église (100m de long) à trois nefs, le chœur date de 1300 tandis que le déambulatoire et les cinq chapelles sont du Moyen Âge.

Après l’incendie de 1839 et de nombreux débats, un clocher de style roman fût rehaussé d’un toit pointu.

A l’intérieur, on peut admirer des tapisseries de Bruxelles installées au-dessus des stalles du chœur, qui rivalisent de richesse avec le jubé et sa statue ou encore avec la châsse de Saint-Éloi.

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D’autres églises méritent que l’on s’y attarde telle dédiée à Ste Anne.

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Le « Béguinage princier Ten Wijngaarde » avec ses façades peintes en blanc et son jardin de couvent silencieux a été créé en 1245. Dans ce havre de paix, inscrit au patrimoine mondial, vivaient jadis des béguines, des femmes émancipées, laïques mais ayant fait vœu de célibat. Aujourd'hui, le Béguinage est habité par des religieuses de l'Ordre de Saint Benoît et des femmes célibataires brugeoises.

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Enfin, Bruges est aussi célèbre pour ses dentelles et ses gaufres.

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Après ce détour en Belgique, nous avons retrouvé le paysage maritime entre les deux caps et profité d’une bonne visibilité pour constater que les rivages anglais étaient en effet à portée de vue de la côte.

 

Cap Blanc Nez :

Ce goulet est le passage obligé de tout le trafic maritime vers le Nord de l’Europe. Cela représente 50% du trafic mondial et ce sont donc quelques 500 navires qui se croisent journellement dans un ballet incessant sur le tracé des deux flux sans oublier tous les ferries qui coupent transversalement cette file ininterrompue.

La plage s’étale sur 10 km. Inutile de chercher d’où lui vient son nom.

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Etant hébergés à quelques kilomètres de Calais, la visite de cette ville était incontournable.

 

CALAIS doté d’un riche patrimoine historique classé, c’est le 1er port de voyageurs de France.

Notre circuit est passé devant le théâtre avant de s’arrêter au beffroi pour visiter l’hôtel de ville

Théâtre :

En 1885, l’unification de Saint-Pierre et de Calais renouvelle l’idée d’un théâtre municipal pour la “nouvelle” ville. Celui-ci sera construit sur l’ancien cimetière de St Pierre, devenu place Albert 1er, est inauguré en 1905.

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Mairie :

L'hôtel de ville de Calais est situé au cœur de la ville.

Un bâtiment que l’on doit à l’architecte Louis Debrouwer qui fit œuvre de précurseur en utilisant le béton armé.

Sa construction symbolise l'union entre deux villes : Saint-Pierre et Calais, datant de 1885.

Le chantier, entrepris en 1911, est interrompu en 1914 par la guerre. La restauration des dégâts et l’achèvement des travaux retardent jusqu’en 1925 l’inauguration de l’édifice, de nouveau endommagé en 1940.

Ce monument, dont l’architecture générale s’inspire du style néo-flamand avec des détails d’inspiration Tudor, dresse fièrement son beffroi.

Le grand escalier mène au premier étage où se trouvent notamment la salle des mariages et le grand salon.

L’hôtel de ville est célèbre pour avoir été le théâtre du mariage du Général de Gaulle et d’Yvonne Vendroux en 1921.

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Beffroi :

Haut de 75m. il renferme  l’horloge à quatre cadrans et le carillon.

Les Bourgeois de Calais :

Ce groupe en bronze du sculpteur Rodin, représente six habitants de Calais (Eustache de Saint Pierre, Jacques et Pierre de Wissant, Jean de Fiennes, Andrieu d'Andres et Jean d'Aire), victimes d'un marché imaginé par le roi d'Angleterre Édouard III en août 1347 : le sacrifice de ces six hommes pour laisser la vie sauve à l’ensemble des habitants de la ville sur le point de se rendre aux Anglais, après un long siège.

Six bourgeois de Calais, conduits au bourreau par Eustache de Saint-Pierre, remettront les clefs de la ville à Édouard III, pieds nus, en chemise et la corde au cou. Ils proposeront leur sacrifice afin d'épargner la population. La reine Philippine de Hainaut, admirative du courage des sacrifiés, demandera à son mari de leur épargner la pendaison ce qui fût fait.

Il existe 12 exemplaires de cette œuvre de par le monde.

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Souvenir d’un épisode stratégique, en Juin 1940 rapatriement des troupes britanniques sur les plages de Dunkerque.

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Eglise Notre Dame de Calais :

A l'abri de ces nouveaux remparts, Calais se développe très vite sous l'impulsion des comtes de Boulogne.

En 1214, Adrien de Wissant fit construire une église dédiée à Notre-Dame et érigée en paroisse en 1224.

Après la prise de Calais en 1347, Edouard III rattacha Notre-Dame à l'archevêché de Canterbury.

La ville ayant été vidée de ses habitants, les anglais firent appel à des ouvriers flamands, alors alliés, pour construire les parties hautes de la nef, le chœur et le clocher.

Les carrières de pierre étant inaccessibles, toute l'église fut montée en briques de sable.

Ses arcs en forme d'anses de panier du style Tudor et ses fenêtres hautes de la nef donnent à Notre-Dame l'allure d'une cathédrale anglaise.

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La Tour du Guet :

C’est le plus vieux monument de Calais.

Haute de 35 mètres, cette tour du 13ème siècle était le centre d'un château médiéval.

Elle faisait partie du système défensif du Calais fortifié, avec le rôle de veiller et prévenir des dangers.

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Le phare :

Construit a partir de 1845 et mis en service en1848, le phare de Calais allait remplacer l’antique tour du Guet qui assurait sa fonction depuis 1818.

Il résista aux dommages de 14-18 et à la destruction de Calais-nord lors de la seconde guerre mondiale.

Sa lampe culmine à 59 m. Sa portée optique par temps clair est de 43 kms.

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Le port :

Principalement dédié au trafic-voyageurs (10 millions de passagers par an) a gardé les vestiges des premières constructions médiévales avec la jetée du Paradis et le monument aux morts des marins péris en mer.

plage et jetée:

Située à 1 km de la place d'Armes, avec son sable fin et sans danger, elle est certainement la plus touristique de la région. Une longue esplanade permet de flâner le long de la mer. Sans interruption, elle s'étend jusqu'au Cap Blanc Nez.

La jetée (450m. de long) à l’entrée du port (spectacle incessant des ferries) est très fréquentée par les pêcheurs à la ligne.

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Il aurait été dommage de ne pas aller jusqu’à St Omer et se promener sur les canaux de son marais audomarois

ST OMER

C'est au VII° siècle que des Bénédictins de Luxeuil évangélisent la région. Ils s’installent au cœur d'une contrée marécageuse, le marais de l'Aa et y fondent un couvent, l'abbaye St-Bertin. Audomar, évêque de Thérouanne fait bâtir en 662 sur la colline dominant l'île de Sithieu, une chapelle, future basilique Notre-Dame. Naît alors une cité, Saint-Omer, qui au fil des siècles prend  un essor important.

Elle deviendra une importante place drapière notamment durant le Moyen-âge d’où l’opulence architecturale des façades de quelques demeures.

 

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La cathédrale Notre-Dame est installée au cœur de son ancien enclos. Edifiée du XIIIe au XVIe siècle, elle est le dernier grand témoin de l’architecture gothique des provinces du nord. Pour cette raison, elle a été classée sur la première liste des Monuments historiques en 1840. Elle possède de grandes caractéristiques architecturales qui en font sa singularité : un plan moyennement développé, un chevet proche des modèles romans, des chapelles

rayonnantes et de surprenantes chapelles « biaises » orientées à 45°, une tour porche unique du XVe siècle…

Mais son exception est aussi ailleurs. Elle est reconnue pour être, de par son mobilier, l’une des plus riches de France. Son horloge astrolabe (1558) et son buffet d’orgues (XVIIIe) constituent deux véritables trésors. Ils sont accompagnés d’autres chefs d’œuvre réalisés par Lebrun ou Rubens.

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En 1800, Saint-Omer était encore la ville la plus peuplée du département.

Mairie-théâtre familièrement appelé le « moulin à café » :

Sur la Grand’Place, la  halle échevinale représentait le pouvoir municipal des échevins depuis le 14e siècle.

Dès avant la Révolution, elle est jugée trop vétuste.

Un nouvel  Hôtel de ville est conçu avec les pierres de l'ancienne abbaye Saint-Bertin et édifié en 1834-1840 par l’architecte parisien, Pierre-Bernard Lefranc.

Il s’inspire de la villa Rotonda réalisée par Andrea Palladio en Italie vers 1566-1571.

C’est un bâtiment cubique surmonté d’une  coupole. Accessible par les quatre côtés, il est traversant. La façade principale est ornée de colonnes qui encadrent les baies.

 

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Le marais audomarois :

La mise en valeur des terres du marais s’est faite progressivement sous l’impulsion des abbayes. L’évacuation des eaux vers la mer a permis d’assécher progressivement les terres du marais. En quelques siècles, le marais est passé d’un « marécage hérissé de forêts » à un marais organisé et mis en culture pour la production de légumes principalement dès le 12ème siècle.

L’habitat typique du marais présente une façade tourné vers la ville et un arrière tourné vers le marais.

L’eau et la biodiversité sont omniprésentes.

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ST VALERIE SUR SOMME

La Baie :

Certains ont voulu la voir de près et s’essayer même aux bains de vase vite stoppés par l’inconfort des éléments. C’est ainsi que nous sommes restés sur les prairies plus stables pour y découvrir le milieu naturel.

Une impression de bout du monde, falaises, sables, dunes, galets, marais se succèdent et se complètent pour composer un paysage hors-norme, loin des littoraux bétonnés.

Ici le ciel et la mer se confondent. On dit que les lumières changent à chaque instant, les couleurs aussi.

La baie de Somme est depuis toujours une source d’inspiration inépuisable pour les peintres et les écrivains: de Degas à Corot, de Jules Verne à Colette…

Des milliers d’oiseaux migrateurs y trouvent refuge.

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Le chemin de fer : Sur 27 kms, c’est une découverte originale de la Baie.

Une partie du groupe a choisi ce transport pour parcourir la Baie dans d’authentiques voitures de la Belle Epoque tractées par de vaillantes locomotives à vapeur telle la 030 Pingely construite en 1905 par les Chemins de Fer du Morbihan, sur l’ancien réseau des bains de mer, reconnu depuis 1887.

En cheminant le long des ruisseaux bordés de saules, entre mollières et prés salés, en passant à travers champs et marais, les charmes verdoyants de la baie de Somme, sauvage et authentique s’offrent aux voyageurs a travers les panaches de fumée d’un autre temps.

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Après ces différentes escapades, tout le monde s’est retrouvé pour suivre Catherine et ses explications historiques.

 

La cité médiévale :

Sa position stratégique sur un promontoire calcaire face à la Baie de Somme, a valu à Saint-Valery-sur-Somme une histoire riche et mouvementée. Guillaume le Conquérant, Jeanne d’Arc sont passés par la cité médiévale.

En témoignent encore les vestiges des remparts : Porte de Nevers (XIII°) et les tours Guillaume.

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Eglise St Martin :

Son existence est fort ancienne (12ème siècle). En 1475 l'église est entièrement incendiée sous l'ordre du roi Louis XI afin que la ville ne soit pas livrée aux Anglais. Le monument actuel date depuis sa consécration le 23 novembre 1500. D’allure élégante avec des murs en damier, alternant silex taillés et pierres, composée de deux nefs identiques, une tour massive épaulée de contreforts et une toiture en flèche qui fut remplacée en 1786 par une toiture pyramidale. On peut y admirer, entre autres, une descente de croix de l’école de Rubens, des orgues avec une gravure de la bataille d’Hastings et des ex-votos rappelant l’activité maritime des lieux.

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quartier des marins « Le Courtgain » :

L’origine du mot "Courtgain" vient de « petit salaire » et désigne le pittoresque quartier des marins.

 Les maisons datant de la fin du 18ème et début du 19ème, serrées les unes sur les autres, construites en briques, avec des parties en torchis, au soubassement noir, et aux couleurs chatoyantes rappellent la tradition séculaire des marins pêcheurs qui s’embarquaient sur les « sauterelliers » pour pêcher la crevette grise.

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Les quais en bord de Somme :

Le tourisme commence au début du XIX°, la médecine vantait les vertus curatives des bords de mer, la littérature romantique célébrait les paysages maritimes et dès 1847 les lignes ferroviaires facilitèrent les déplacements et accélérèrent le développement des stations balnéaires.

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Toujours sous le soleil, nous poursuivons notre découverte :

La réserve naturelle du Platier d'Oye s'est façonnée sous l'action de la mer, du sable et du vent il y a quelques siècles. La réserve naturelle s'étend sur 391 ha.

Protégé de l'action des vagues, le site atteint une altitude maximale de 2 mètres (en dehors des dunes qui culminent entre 10 et 15 mètres) au-dessus du niveau marin.

Ce vaste polder constitue la première halte française pour les oiseaux de passage en route pour leurs quartiers d'hiver.

Cet espace naturel protégé, entre terre et mer, renferme une importante richesse biologique issue des interactions entre ces deux éléments.

Les interventions menées sur le site sont prioritairement tournées vers le maintien de cette biodiversité, principalement en direction des plantes et des oiseaux. Cela permet le maintien d'une mosaïque d'habitats favorables aux espèces d'oiseaux qui fréquentent la réserve.

L'évolution libre des espaces en eaux participent, par leur assèchement estival temporaire, au développement d'espèces végétales tributaires de ces événements.

Cela favorise également l'accès à des ressources alimentaires que nombre d'oiseaux viennent recueillir en fouillant la vase.

COTE D'OPALE : lumières changeantes et immenses espacesCOTE D'OPALE : lumières changeantes et immenses espaces
COTE D'OPALE : lumières changeantes et immenses espaces
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DUNKERQUE manquait à notre carnet de voyage, ce dernier jour dans les Hauts de France sera un coup d’œil à cette ville par terre et par mer pour en visiter le port.

Le 3ème port de France est implanté le long de la plus grande plage transfrontalière d'Europe que la mer du Nord balaie de ses flots.

Dans le paysage urbain, les beffrois impressionnent et fascinent par leur caractère monumental. Tour à tour, clocher d’église, phare et tour de guet, à Dunkerque, deux beffrois sont classés au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO : les beffrois de Saint-Eloi et de l’Hôtel de Ville de Dunkerque.

La mairie le beffroi :

De style Renaissance Flamande (1901), l'Hôtel de Ville, une œuvre de l'architecte Lillois Louis-Marie Cordonnier, a été construit entre 1897 et 1901.

Mélange de brique rouge et de pierre, le Beffroi mesure 75 mètres de haut. Sur la façade principale, trône une statue équestre de Louis XIV, qui a acheté la ville aux anglais en 1662.

La base intérieure du Beffroi est illuminée par un grand vitrail représentant le retour triomphal du corsaire dunkerquois Jean Bart, après sa victoire à la bataille du Texel en 1694.

Lors du Carnaval de Dunkerque, c'est depuis les balcons de l'Hôtel de ville que le maire et les édiles lancent quelque 500kg de harengs fumés sur la foule de carnavaleux.

Le Beffroi de St Eloi :

Erigé vers 1440, le beffroi fut le clocher de l'Eglise Saint-Eloi jusqu'à ce qu'un terrible incendie sépare les deux bâtiments en 1558. Du haut de ses 58 m, il domine la ville, le port et la plage. Au 5ème étage se trouve le carillon.

la tour du Leughenaer :

Élevée au début du XVe siècle, la tour du Leughenaer domine l'ancien port de pêche du haut de ses 30 m. C'est le plus ancien édifice de Dunkerque qui aurait été édifié en 1405. La tour appartenait aux fameux remparts bourguignons dont elle est l'unique vestige. Située dans l'axe du chenal, elle a servi de base au premier phare utilisé à partir de 1793 ; une lanterne a été ajoutée en 1814. On la surnomme également la " tour du Menteur " ; ce nom viendrait de son rôle trompeur, qui, paraît-il, consistait à attirer, par ses signaux lumineux trompeurs, les navires pour les faire échouer. Et les piller. L'originalité de cette tour est sa forme octogonale. Elle est installée sur le Minck. Place attenante à l'ancien port de pêche. L'ancienne halle du Minck a disparu lors des bombardements de mai/juin 1940, mais on vend toujours du poisson fraîchement débarqué au pied de la tour. Symbole de l'activité portuaire et maritime de Dunkerque, la tour du Leughenaer est classée monument historique depuis 1995.

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Le port :

Le port de Dunkerque a pris ses racines avec l’activité de la pêche au hareng sous les Comtes de Flandres, au XIème siècle. Mais ce n’est qu’à partir de 1350, grâce aux relations avec la Hollande et l’Angleterre qu’il engage un trafic commercial.

La vocation corsaire de Dunkerque fut encouragée par Vauban et plusieurs ministres de Louis XIV. Parmi ces corsaires, l’un deux, Jean Bart (1650 - 1702) est une figure emblématique de Dunkerque.

Au cours des 18° et 19° siècles, l’activité du port connut des hauts et des bas selon les conflits et guerres.

L’arrivée du chemin de fer développe son rôle d’entrepôts et au XX°, l’activité du port est alors fortement orientée en faveur des importations de matières premières nécessaires à l’industrie.

A compter de 1958, s’engage une période d’importantes extensions des infrastructures portuaires.

De nouvelles installations furent réalisées, répondant aux besoins de trafic en plein développement (chais, hangars).

Lors de notre visite portuaire, nous sommes passés devant

- le bateau-feu Sandettié qui signalait aux autres navires la présence des bancs de sable situés au large de Dunkerque grâce à sa lanterne et sa corne de brume.

- le trois-mâts Duchesse Anne, ancien navire-école allemand.

La découverte s’est poursuivie dans les gigantesques installations (pétrochimie, aciérie et sidérurgie): ses darses, ses écluses, souille et dock flottant, ses digues et les aménagements actuels.

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Sur le chemin du retour de ce beau séjour, quoi de mieux pour se dégourdir les jambes que d’aller admirer le panorama depuis les passerelles autour du

Pont de Normandie :

Ce viaduc autoroutier à haubans au-dessus de la Seine fait de béton et de métal date de 1994.

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Nous ne remercierons jamais assez Paulette qui a, fidèle à ses habitudes, composé cette semaine de vagabondages dans le Nord avec diverses activités riches et variées.

Le groupe a été très attentionné aux commentaires de notre guide touristique, Catherine, qui n’a pas été avare d’explications et de détails historiques. Nous avons beaucoup apprécié toutes ses descriptions.

Mais n’oublions pas Annick, notre conductrice préférée, qui nous a toujours amenés au plus près de notre point de départ et récupérés de même. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine !!!

Avec tout ça, nous sommes rentrés à bon port avec pleins de beaux souvenirs.

Rédigé par Bernadette

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J
Un grand merci à celles et ceux qui oeuvrent pour réaliser ces beaux reportages qui rappellent de bien bons moments passés en commun. Amitiés.<br /> Françoise et Gérard
Répondre
Bonjour Françoise,<br /> <br /> J'ai bien reçu ton commentaire.<br /> Il est bien arrivé à sa place.<br /> Tu peux continuer à te servir de ce lien pour écrire.<br /> Merci de tes encouragements, ça fait plaisir pour continuer.....<br /> Bises à vous deux, Bernadette.